Mesures électro-photonique lors d’un concert [partie 3]

archives

Dans le chapitre précédent, avec le capteur Spoutnik de Bio-Well nous avons étudié le niveau émotionnel du public pour chaque titre chanté par Emilie Simon.
Nous avons ensuite comparé l’activité maximum et minimum pour chaque titre. Ce qui a pu nous donner l’amplitude émotionnelle délivrée par chacun des morceaux.

Dans ce dernier chapitre, nous allons entrer plus profondément à l’intérieur de chaque morceau musical, pour y analyser les variations émotionnelles du public pendant le concert.

Tous les êtres vivants émettent des photons. Les recherches en électro-photoniques ont montré une corrélation entre le niveau d’activité d’une personne et les photons qu’elle émet.

C’est le premier titre du concert, c’est aussi le deuxième morceau avec la plus grande amplitude émotionnelle du concert. L’ascenseur émotionnel a été important avec « Secret ». Il y a donc une différence forte entre le niveau d’activité le plus élevé et le moins élevé.

  • Le concert commence par une montée sonore qui fait monter la tension (section A)
  • L’arrivé d’Émilie fait descendre la tension, nous entendons des applaudissements (section B)
  • Le titre « Secret » commence, le public reconnaît le rythme du titre, la montée est très rapide (section C).
  • Dès le début de la mélodie puis lors du premier refrain, nous voyons une nouvelle hausse
    (section D).
  • Dans la partie E nous voyons une détente, ou le niveau d’activité qui descends jusqu’à la valeur du début de la section C. La courbe de montée et descente est presque symétrique. Il s’en suit une nouvelle montée progressive, pour finir à un niveau proche du maximum du morceau.

En prenant du recul, nous constatons que les pentes du titre « Secret » forment un N. Ci-dessus la courbe en rose. Nous allons développer cette constatation dans le chapitre suivant.

Dans la vidéo ci-dessous, j’ai fait correspondre le graphe de dessus avec le son enregistré. L’aiguille rouge indique l’instant présent, le graphe défile lentement vers la gauche. Nous voyons bien les variations d’activité décrites des parties de A à E.

Activité électro-phonique pendant le titre « Secret » lors du concert d’Émilie Simon

En observant les pentes générales des autres titres du concert, nous voyons se dessiner des profils qui se répètent. Nous pouvons alors les classifier en leur attribuant les types suivants en fonction du dessin de leurs pentes : / A N M V W

De cette manière, Il se dessine alors une signature émotionnelle à un morceau de musique. Voici les types identifiés :

Les types N
Les 6 titres dessinent des N de profiles très différents qui semblent monter ou descendre. C’est un profil qui apparait ici majoritairement. Il est noté N+ lorsque le niveau d’activité est plus haut à la fin du titre et N- lorsqu’il est plus bas.

Les types V
En observant les débuts et fin des 2 titres en V (bleu clair), le niveau de fin est plus bas que le niveau de départ. Un peu comme si la partie en descente ne permet pas de remonter au même niveau.

Les types /
Il n’y a 1 titre identifié comme tel, « Graine d’étoile » est clairement dans cette tendance.

Les types M
Il n’y a que 1 titre en M, c’est « Flower ».

Les types W
Ils ne sont que 2, ils finissent au même niveau ou ils ont commencés, comme c’est le cas pour le type M. Ils viennent explorer une activité plus basse, faisant un contre point avec les titres d’avant et après.

Les types A
Ce profil est bien marqué pour « Karma » beaucoup moins pour « Swimming ».

Une fois que nous avons identité une signature émotionnelle pour chaque titre, il se pose alors la question suivante : dans quel mesure le profil va varier lorsque le titre va être exécuté devant un autre public ? Sera t-il du même profil type ? Ou bien va t il complément changer ? Pour le savoir de nouvelles mesures de concert d’Emilie Simon seraient nécessaires.

Le lieu de mesure est ici singulier, nous avons l’extérieur, la mer, le coucher de soleil qui sont des paramètres qui viennent influencer les mesures. L’impact va se voir sur les valeurs absolues, avec des variations lentes (pour le coucher de soleil). Cependant les variations des réponses émotionnelles du public se mesurent toutes les secondes, aussi nous pouvons considérer que ces mesures relatives sont indépendantes du lieu de mesure.

Nous captons les photons émis par le public, nous considérons alors que nous avons une moyenne de la réponse émotionnelle du public. Cependant, les photons d’une personne proche du capteur seront d’avantage captés que ceux d’une personne à 10 mètres. Nous avons en fait d’avantage la mesure d’une partie du public, plutôt qu’une moyenne de l’ensemble des personnes assistant au concert. Il serait alors pertinent de faire des mesures avec plusieurs capteurs répartis parmi le public, pour connaitre une valeur moyenne globale.

L’interprétation des mesures dans la première partie de l’étude, ont été basé sur les interprétations qui ont été déjà faites par de nombreuses recherches environnementales. En effet des chercheurs ont constaté que les variations montantes du paramètre Zone sont reconnues comme indiquant de l’hyper-activité et descendantes comme de hypo-activité. Cela a été constaté lors de coucher de soleil, de réunion, dans des églises ou bien lors de concert. Pour référence, voici la vidéo de présentation des mesures lors de la cérémonie de Masaru Emoto par Dmitry Orlov, Directeur Europe de Bio-Well.
L’évaluation dans la deuxième partie de l’étude, classant les titres en fonction de leurs maximum et leurs écarts est une méthode appliquée de manière originale ici pour classer des titres de musiques par
impact émotionnel
.
L’interprétation de cette dernière partie entre la courbe écart de surface et le son enregistré est une étude novatrice. Aucune interprétation à ma connaissance a déjà été faite de cette manière. En effet, les mesures d’environnement Bio-Well sont habituellement faites toutes les 5 secondes. Pour ma part j’ai effectué des mesures toutes les secondes, avec une nouvelle version du matériel de mesure plus sensible et précis sortie en 2023.
Ces classifications par signatures émotionnelles sont issues de ce seul concert, elles sont le fruit d’une observation macroscopique des courbes d’écart de surface. Il n’y a pas à ma connaissance de tels classifications sur des morceaux de musiques avec ce type de dispositif.

Je remercie chaleureusement Émilie Simon et son équipe pour leur écoute et pour avoir accepté de se prêter à l’expérience. Un grand merci à Mélanie Lhote pour m’avoir mit à disposition les photos qu’elle a prise lors du concert à Sète. Merci également à l’équipe Bio-well pour leur aide et soutient, ainsi qu’à la communauté Bio-well.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *