Mesures électro-photonique lors d’un concert [partie 1]

Expériences

Mesurer les variations des émotions du public

Les mesures ont été effectués dans le domaine électro-photonique avec le dispositif GDV/EPI Bio-Well et l’antenne Spoutnik.

Pour résumer, l’antenne va capter les photons (la lumière) présents dans l’air. Les personnes émettent elles aussi de la lumière (infra-rouge). Nos émotions ont une influence directe sur la lumière que nos dégageons.

C’est ce qui nous intéresse et c’est ce que nous allons mesurer pour comprendre l’influence de la musique sur l’auditoire présent.

L’expérience va être réalisé lors d’un concert dans un théâtre en plein air, qui est situé dans la ville de Sète dans le sud de la France.

Je remercie l’artiste Française d’électro-pop Émilie Simon de s’être prêtée à l’expérience. Émilie Simon est originaire de la ville voisine Montpellier, elle est très attendue par son public, sa dernière tournée date d’il y a 9 ans. Pour son retour, elle vient interpréter un rework de son premier album sortie il y a 20 ans.

L’appareil de mesure de l’énergie des lieux

Sur la photo ci-contre nous voyons le dispositif électro-photonique Bio-well à gauche et le capteur Spoutnik à droite.

Le capteur est relié un cylindre en titane qui est inséré sur la lentille dans le boitier Bio-Well, créant des contours de résonance. Le courant de polarisation dans la chaîne électrique de ce contour dépend de la capacité de l’espace entre l’antenne Spoutnik et les sujets environnementaux (personnes, lieux). La surface du contour de résonance va être mesurée toutes les secondes, elle sera exprimée en pixels.

Les mesures électro-photoniques vont être influencées par les éléments suivants :

  • composition chimique de l’air
  • l’humidité de l’air
  • la température de l’air
  • la pression de l’air
  • les champs magnétiques
  • les champs électro-magnétiques
  • les zones géo-actives
  • la concentration des ions dans l’air
  • les êtres vivants

Nous allons mesurer les variations de tous ces facteurs. C’est précisément le dernier facteur qui nous intéresse, c’est aussi celui ou les variations seront les plus importantes et les plus rapides.

Un lieu de concert face à la mer

Le lieu de l’expérience est singulier car il est orienté vers la mer. Le lent mouvement régulier de la mer ne semble pas avoir perturbé les mesures.

Lors de l’expérience, deux événements vont avoir lieu en même temps, et vont venir impacter les mesures :

  • le coucher de soleil
    Le soleil se couchera à 21h58 (Paris), l’obscurité sera complète à 22h10.
  • le concert
    Il débutera à 21h, les mesures vont commencer à 19h50 juste avant l’arrivée du public dans le théâtre à 20h. L’expérience se finira à 22h20, il y a aura à la suite la préparation d’un concert pour un autre groupe.

La présence du public pendant le concert va influencer les mesures. Il a été constaté depuis plus de 15 ans de recherches dans le domaine des mesures électro-photoniques, que les émotions des personnes influencent directement la lumière (photons) qu’ils émettent. Mesurer les photons dans l’air équivaut à connaître l’émotion moyenne du public dans les lieux et de le tracer dans le temps.

Interprétation des mesures d’environnement

Ci-dessus, nous voyons deux courbes :

En ordonnée (vertical)

  • Zone (Photons in the environment) exprimé en pixels – figure 1
  • Écart de surface (Photons deviation in the environment) exprimé en pixels – figure 7

En abscisse (horizontal)

  • Le temps, qui est commun aux deux courbes, de 19h50 à 22h40 soit 2h50 de mesures

La quantité de photons descends avec le coucher de soleil

Le paramètre Zone (quantité de photons ou lumière en pixels) décroît tout le long du concert pour arriver à une phase de plateau (figure 1).

Les mesures commencent à 19h50 (figure 2), le soleil décroît la lumière va lentement baisser (figure 4), le soleil va se coucher à 21h45 (figure 5) l’obscurité sera totale vers 22h15 (figure 6).

Le capteur va mesurer les photons dans l’environnement. Il est donc normal de voir baisser de manière linéaire les photons dans le lieu, c’est la courbe théorique bleu foncée du couché de soleil (theoretical sunset curve).

Impact des photons dégagés par le public

La réaction du public au concert d’Émilie Simon va impacter cette courbe descendante naturelle (courbe bleu foncé), nous le voyons avec cette courbe bleu clair ci-dessous.

  1. Le début du concert marque une inflexion significative dans la tension du lieu, courbe bleu clair (concert influence curve). L’attente est terminée, le concert va pouvoir commencer.
  2. Le discours qui introduit Émilie, et les applaudissements marquent cette zone d’inflexion, tel le creux d’une vague.
  3. L’artiste n’est pas encore arrivé, un rythme sonore refait monter la tension rapidement, le concert va commencer.
  4. Cette courbe bleu clair va rester au dessus de la courbe théorique linéaire bleue, jusqu’à la fin du concert. Nous voyons les bosses, conséquence de l’activité variée des morceaux de musique.

Une analyse plus fine des variations des émissions de photons

La courbe Écart de surface (figure 7) correspond aux variations du paramètre Zone au dessus. Ces deux courbes apparaissent sur la même ligne de temps, nous la voyons ci-dessous isolée.

Dans la prochaine partie…

En zoomant d’avantage sur cette courbe, nous allons avoir plus d’informations sur l’activité émotionnelle moyenne du public en fonction des titres d’Emilie Simon et des évènement du concert, c’est ce que nous verrons dans la deuxième partie de cette analyse.

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